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Jean Dupuy...

L'icône (et le financier) de la famille au début du XXe ! 

Le 10 octobre 1844 est né à Saint-Palais (Gironde) Jean Eugène Dupuy fils de Jacques Dupuy et Madeleine Thérèse. Son père est né à Marcillac ( Gironde ) fils Pierre Dupuy de Saint-Ciers-sur-Gironde et de Marguerite Annereau de Marcillac. Sa mère Madeleine Thérèse est de l'Hospice de Bordeaux. Une famille ancrée dans le "Vitrezais"..Son père est agriculteur, "sergier", puis achète un Tabac Mercerie Epicerie.Jean est destiné à suivre les traces de son père, mais en décide tout autrement. Sa petite fille Micheline Dupuy qui a écrit un livre sur la vie de son grand-père raconte que son père le chasse parce qu'il veut faire autre chose. Recueilli par une parente il entre au service de Maître Nérus Huissier à Saint-Ciers-sur-Gironde En 1859 à 15 ans il part travailler chez un avoué de Blaye. En octobre 1865 à 21 ans avec son frère Charles et deux autres camarades de Blaye ils "montent" à Paris. Il devient alors troisième clerc d'un avoué parisien. Son patron qui admire sa puissance de travail; la clarté de son esprit et son bon sens lui confie des affaires de plus en plus importantes. Il se marie en 1873 avec Sophie Legrand fille d'un doreur de bronze à Paris. Il achète une étude d'huissier et est également conseiller d'affaires. Il s'intéresse à la presse et à la politique. En 1879 il devient Président du Conseil de Surveillance du " Petit Parisien" journal à faible tirage. Il en devient propriétaire en 1889. Il mène alors en parallèle une carrière politique et le développement de son journal.

(Cercle généalogique de Montendre Juin 2015)

Président, en 1879, du conseil de surveillance du Petit Parisien et, en 1887, directeur-propriétaire du Siècle. Il avait cédé son étude à son frère en 1881 et, quelques années plus tard, ouvert un cabinet d'affaires rue de Gramont. En 1888, Le Petit Parisien lui appartient et il en fit le plus grand quotidien de l'époque.

 Voir Jean Dupuy, patron de Presse  

En janvier 1891, il fut élu sénateur des Hautes-Pyrénées (réélu jusqu'à sa mort), puis fut ministre dans plusieurs gouvernements :

  • Ministre de l'Agriculture (1899-1902) sous Waldeck-Rousseau
  • Ministre du Commerce et de l'Industrie (1909-1911) sous Briand
  • Ministre des Travaux Publics et des Postes (1912-1913) sous Poincaré
  • Ministre aux Travaux Publics (1914) sous Ribot
  • Ministre d'Etat et membre du Comité de Guerre (1917) sous Painlevé.

  Voir Jean Dupuy l'homme politique  

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Il fut également président de l'Union républicaine, et un ardent dreyfusard.
Président du comité général des associations de la presse française, président du syndicat de la presse parisienne, membre de l'Académie d'agriculture, commandeur du mérite agricole et Grand-Croix de l'Ordre de l'Aigle blanc que le tsar Nicolas II lui avait décerné (peut-être pour le récompenser de l'appui donné aux emprunts russes par Le Petit Parisien). Il créa avec son beau-frère Julien Ducourt, le vignoble du domaine de Ségonzac à Saint-Genès-de-Blaye, sur une colline ensoleillée dominant la Gironde. Il fait construire un hangar, un château et des chais en 1897.

Plusieurs livres relatent la vie de ce personnage de la IIIe République. En particulier ceux écrits par sa petite fille Micheline Dupuy.

Le frère de notre aïeule Léontine a amassé une forturne considérable. Propriétaire du château du Gibaud (ayant appartenu au Duc de Caze) ainsi que de la propriété de Segonzac, il en avait confié la gestion à son beau-frère, Julien Ducourt.

Les conditions du rachat des actions du Petit Parisien sont assez rocambolesques.

 

Le rachat rocambolesque des actions de Piegu

 

 

La famille Dupuy

par le Cercle généalogique de Montendre