MADubois

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Titulaire du record de longévité pendant 60 ans

C'est l'épouse d'Edmond Coulon, grand-maître des Eaux et Forêts. Didier possède un pastel la représentant photographié ci-dessus.

Angélique de Rémont note au sujet de sa trisaïeule :

 "Mme COULON de la Grange au Bois était très belle, si belle que dans un manuscrit des archives de la guerre, il est rapporté qu’on allait la voir par curiosité à Charleville. Sa santé fut toujours inébranlable. Elle était encore de ce monde au moment de 93, mais aveugle, à peu près et sourde depuis deux ans également, on lui cacha les malheurs du temps et elle ignora toujours la mort du Roi et de la Reine. Elle s’éteignit doucement laissant le souvenir d’une bonté et d’une beauté parfaite, jointes à une grande énergie physique et morale. Elle a vécu 107 ans et j’en ai le portrait -un pastel avec une robe bleue un nœud bleu (parfait contentement) au cou. Mlle Dubois du Miret dont le père Jacques Dubois du Miret était directeur de la manufacture d’armes de Charleville."

 Elle est effectivement née le 15 mai 1705 et décédée le 30 avril 1812, c'est à dire à 106 ans 11 mois et 15 jours comme en témoignent son acte de baptême et son acte de décès que j'ai retrouvé dans les registres des archives des Ardennes.

 Selon les experts des Grands Centenaires Français :

 "Elle est considérée comme la détentrice du record de longévité français de l'époque (jusqu'en 1872)"

et également :

"La comparaison avec Jeanne Calment était risquée mais probablement pertinente. Je n'oserais pas vous affirmer avec conviction qu'elle était la doyenne de l'humanité de son époque, mais c'est bien possible avec un tel âge. En tout cas, on ne connait encore personne, dont la longévité est authentifiée, qui était plus âgé que votre ancêtre à sa mort."

Auteur : Archives départementales des Ardennes, Ardennes France Archives, Edmond Sénemaud, Jean Paul Laurent Edité en 1901 p510

Bénédiction le 12 novembre 1733, de ia seconde cloche de la paroisse de Warcq, « par M. Pierre François Hubert, prêtre curé dudit lieu, assisté de Me Pierre Regnier, prétre, vicaire; à laquelle cloche on a imposé le nom de Marie Angélique; Ie parrein en a esté messire Edmond Coulon, écuyer, chevalier, seigneur de La Grange aux Bois et de Belval, conseiller du Roy en ses conseils, grand maistre enquesteur et général réformateur des eaux et forêts de France, au département de la généralité de Metz et frontière de Champagne, et dame Marie Angélique Du Bois, la marreine, son épouse ; et aux noms et lieu dudit messire Coulon et de dame Marie Angélique Du Bois, son épouse, le sieur Jean Hanus, premier eschevin de la ville et cité de Warcq, et dame Marie Thérèse Laurias, son épouse, ont nommé ladite cloche, ainsy que cy dessus ; pour lors estoient mainbours Étienne Noel et Philippe Zenard; les magistrats, sçavoir Pierre Gérard, maire et saindic; Jean Hanus, Jean Hiver et Nicolas Barré, eschevins, exerçants tous la justice et police dudit Warcq, et Thomas Peltier, m* d'écolles; en foy de quoy, nous avons tous signez le présent acte, les jour, mois et an que dessus ». E. Suppl. 4603. — GG. 3. (Registre.) — In-4°, 142 feuillets, papier

 

                             

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Pour l'époque c'est pas mal ! Il faut dire qu'elle ne devait pas être tous les jours dans les forges de son père... Selon Angélique, elle vivait "noblement", dans un grand luxe, au splendide château de la Grange aux Bois.

A son décès elle a eut droit à un entrefilet dans le Journal de Lyon et du Rhône du 26 mai 1812.

Journal de Lyon 26 mai 1812
Grange aux bois av1942 900 
Le château de La Grange-aux-Bois avant l'incendie de 1942

Marie-Angélique vous parle