pere

Péré est un petit village de 300 habitants à 7 km de Surgères.

Sur le site de la commune de Saint-Pierre-La-Noue on trouve les informations suivantes :

"Péré

Autrefois seigneurie médiévale d’importance, Péré possédait le droit de Haute Justice, c’est-à-dire le droit pour le seigneur de juger toutes les affaires et de prononcer toutes les peines (jusqu’à la peine capitale) concernant ses sujets.

Ancien prieuré, l’église Saint Martin était autrefois rattachée à Saint Gilles de Surgères et dépendait de l’évêché de Saintes. Malheureusement, toutes ses archives pastorales, entreposées à la bibliothèque diocésaine de Saintes, ont disparu au XIXe siècle à la suite d’un incendie. Sa façade comporte des contreforts datés du Moyen Âge, ainsi qu’une arcade à cloche et quelques chapiteaux romans visibles sur les murs extérieurs nord et sud.

D’abord lié à celui de Vandré par la famille des Poussard (en 1339 est mentionné dans les archives un Jean Poussard seigneur de Péré, Vandré et Saint-Marc), le château de Péré est ensuite rattaché à la province de Saintonge, devenant ainsi une enclave saintongeaise en pleine terre d’Aunis.

Au début du XVIIe siècle, les seigneurs de Péré sont les Mauclerc, auxquels vont succéder les Vast-Vineux, derniers seigneurs du village. Aujourd’hui ne subsiste du château qu’un beau portail daté de 1750, un escalier en bois, de vastes communes, un puits et un pigeonnier carré."

J'ai très peu d'éléments concernant cette propriété qui a appartenu aux Mauclerc puis aux Vast-Vimeux jusqu'à la fin du XIXe. Beaucoup de courrier y est adressé, de nombreux mariages, naissances ou décès familiaux s'y sont déroulés, mais peu de renseignements. Il y a en plein coeur du village de Péré (qui n'est plus une commune) une grande propriété qui était, je pense, le site familial.

Alfred Vast-Vimeux y est décédé en 1888.CP Château de Péré

Cette propriété venait sans doute de la première épouse d'Antoine II de Mauclerc (le commissaire général de la marine, fondateur de la ville de Lorient) qui était Suzanne Schurmann du Péré, dont le père Henri était seigneur du Péré au XVIIe siècle.

Une carte postale du château de Péré circule sur la toile, c'est la seule que j'ai pu trouver :

 

Si certains d'entre-vous ont des infos n'hésitez-pas à me contacter.

Le site  http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-charente-maritime-chateau-a-pere-de-pere.html

donne les informations suivantes :

Le Péré occupe le cœur de ce village qui garde encore le charme d'une authentique rusticité. Jean-Baptiste Poussard, sénéchal du Poitou est seigneur de Péré, Vandré et Saint-Marc à la fin du XIVe siècle. Laurent puis Jacques, Jean, l'époux de Françoise de Parthenay, s'y succéderont. Trois Jeanne enfin marqueront Péré: Jeanne de Loubes, l'épouse de Jacques; Jeanne de Pontville, la femme de Guy, avant que Jeanne, la fille de ce dernier ne mette fin à cette famille en épousant, en 1534, Charles de Barbezières. Un certain silence envahit alors Péré. Marie-Honoré-Raymond de Mauclerc, époux d'Angélique d'Auray de Brie sera maire de Péré. Sa fille, Marie-Louise, épouse en 1825 le baron Charles-Louis de Vast Vimeux, général, député, conseiller général, qui deviendra également maire de Péré. Leur fils, Charles-Antoine, député, sénateur et également conseiller général, épousera Angélique de Remont. C'est Raoul-Charles qui met un terme à cette dynastie; décédé très jeune, sa veuve cédera, en 1918, ses droits à la famille de l'actuel propriétaire. Un dessin de Chastillon, daté de 1610, montre un important château fort, entouré de hauts murs. Les relevés et la description laissés par Claude Masse, au siècle suivant, montrent une tour sensiblement différente et surtout beaucoup plus haute.
Il écrivait, en 1720 "Il y a dans la cour du château une tour en parallélogramme de 38 pieds de long sur 20 de largeur et de plus de 60 de haut à plusieurs étages. Elle est revestue de pierre de taille et terminée par un parapet à mâchicoulis. Elle estait autrefois enceinte d'une fausse braye enveloppée d'un fossé". Une habitation moderne, du XVIIIe siècle, a remplacé le donjon. Le porche a fait place à un portail. Le corps de logis couvert d'un toit de tuiles à quatre pentes apparaît à l'extrémité d'une belle allée de marronniers. Deux portes dont une récente, rythment la façade orientée à l'ouest où cinq fenêtres animent l'étage. Le même ordonnancement préside à celle qui, à l'est, ouvre sur le parc planté de résineux. D'intéressants bâtiments agricoles, dont un pigeonnier, entourent la cour où l'on pénètre par une entrée semi-circulaire munie d'un portail. La date de 1752 apparaît au-dessus d'un portillon attestant des travaux d'importance qui furent mis en œuvre au milieu du XVIIIe siècle. (1)

château de Péré 17700 Péré, propriété privée, ne se visite pas.